![]() Cinq avantages à ouvrir un compte offshore à Belize Belize, célèbre pour partir en vacances ou pour prendre sa retraite, gagne en popularité en étant une destination offshore.
Une chose très importante à prendre en considération est la stabilité économique pour ouvrir un compte offshore. En effet, un crash boursier pourrait mettre en péril vos capitaux et biens détenus dans le pays. Heureusement, le dollar belizien est stable depuis bien longtemps. Ainsi, si vous changer votre monnaie cette année ou celle d’après le ratio de valeur reste inchangé ou presque.
Quel montant, et en combien de temps une banque peut convertir des actifs en espèces ? Il est souvent préféré une banque avec un ratio de liquidité élevé, qui serait moins contraignante. A Belize justement, les ratio légaux de liquidité sont parmi ceux les plus élevés au monde. Aux Etats-Unis par exemple, la loi prévoit des taux de liquidité à hauteur de 5 pour cent. Dans le cas de Belize, ceux-ci sont de 24 pour cent.
Beaucoup de manières d’investir dans les holdings sont possibles. Les investisseurs qui souhaitent s'établir le peuvent avec des trusts ou en implantant une International Business Company (IBC). Détenir un compte à Belize simplifie aussi les démarches pour acquérir une propriété dans le pays.
Un pays n’a pas forcément besoin de beaucoup de tourisme pour fournir de très bons services bancaires. A Belize pourtant le tourisme est grandissant. De plusieurs manières, ce peut être avantageux pour ceux qui ont ou envisagent d’avoir un compte bancaire là-bas. A ce tourisme s’ajoute beaucoup d’opportunités pour l’investissement et pour le profit. Par exemple si vous y avez une résidence secondaire, ce tourisme vous donnera la possibilité de louer aux vacanciers ce qui rentabilisera votre investissement. Aussi, cet essor du tourisme signifie la construction de nouvelles infrastructures ce qui augmente sur le long terme la stabilité du pays.
Pays au bord de la mer des Caraïbes, Belize est bien loin de la France. Heureusement, il est possible d’y ouvrir un compte bancaire directement par le biais d’internet pour éviter ainsi d’y faire directement le déplacement. Tant que vous disposez des documents nécessaires et les capitaux requis pour l’ouverture d’un compte bancaire offshore, certaines banques vous permettent d’ouvrir un compte à distance depuis votre pays de résidence. Certaines institutions bancaires offrent aussi la possibilité d’obtenir une carte bancaire internationale. Elles ont la même utilité que les cartes bancaires traditionnelles : payer en ligne, dans des magasins, retirer des espèces. En ouvrant un compte bancaire à Belize à distance, vous économisez du temps et de l’argent, tout en profitant de tous les avantages.
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![]() "The Panama Papers", un documentaire sur le célèbre scandale d'évasion fiscale. Compagnies pétrolières. Comptes offshores. Paradis fiscaux. A travers les années nous sommes pour la plupart devenus familiers, au moins en théorie, avec les moyens de base auxquels ont recours les riches individus et sociétés pour échapper à la taxation en rendant leurs activités lucratives opaques. Mais en regardant le documentaire exaltant de Alex Winter, qui traite des révélations du plus grand scandale d’évasion fiscale de l’Histoire, les “Panama Papers”, on se rend bien compte de ce qu’il se passe réellement dans toutes ces affaires louches d’argent caché dans tous ces paradis fiscaux. Ces montages fiscaux ont commencé en prenant l’exemple de ce que faisaient les criminels, comme les barons de la drogue qui ont toujours eu besoin de cacher et entreposer leur montagne d’argent. Ils ont en quelques sortes posé la première pierre dans ce que l’on appelle aujourd’hui les paradis fiscaux. Avec le temps, d’autres, qui étaient amplement moins criminels, ont marché dans leurs pas. Ceux là sont entre autres, des hommes d’Etat du monde entier et des gens très riches. Le film nous frappe avec des statistiques, comme le fait qu’en 2015 dans le monde les un pour cent les plus riches de la population ont plus d’argent le l’ensemble des 99 autres pour cent. Cela semble injuste. Une enquête Le reportage commence avec Bastian Obermayer, un journaliste d’investigation du journal munichois Seuddeutsche Zeitung, qui explique comment il a été contacté par un lanceur d’alerte du net. Ce “whistleblower” dit n’être en lien avec aucun gouvernement ou agence de renseignements. Il se fait appelé Monsieur X, et cherchait à confier des archives de données contenant 11,5 millions de fichiers du cabinet d’avocat fiscaliste panaméen Mossack Fonseca. La société avait pour clients des dizaines de personnalités du monde entier, dont des chefs d’Etats et autres figures importantes. Parmi eux, le président syrien Bachar al-Assad, Vladimir Poutine, le premier ministre britannique, et aussi Donald Trump. A propos du dossier Trump, l’entreprise panaméenne était en charge du Trump Ocean Club, un hôtel dans ce pays d’Amérique centrale utilisé pour placer de l’argent offshore. A un certain niveau, rien de bien surprenant. Mais pour les américains qui essayent encore de s’habituer à ce que représente sa présidence, la tendance le perçoit comme un personnage faisant preuve d’un sans-honte sans précédent. Le film montre comment la montée de Trump fait partie de quelque chose de bien plus large, comment cela a pu être anticipé . “The Panama Papers” traite de l’essor d’une nouvelle classe composée de leaders mondiaux pour qui le pillage de leurs propres pays en plus d’une corruption plus généralisée devient un nouveau système presque banal. Le réalisateur, déjà à l’origine de plusieurs reportages sur les liens entre morale et technologies, ne permet pas à son dernier film de s’égarer dans le genre des détails financiers techniques. Il se concentre plutôt sur une problématique bien journalistique qui est de déterminer comment couvrir et révéler au public ce genre d’informations. Plus de 300 journalistes du Consortium International du Journalisme d’Investigation se sont associés pour enquêter sur ces documents. L’idée était que le nombre fait la force. Le film nous éclaire sur une nouvelle forme de journalisme, qui implique des associations, et non pas des investigations en solitaire. Début avril 2016, leurs trouvailles et leurs analyses furent publiées dans les journaux, révélant ainsi l’affaire au grand public. Sont exposés dans ce reportage de riches moments de drames, comme par exemple celui où David Cameron passe plusieurs jours reclu à chercher une manière de s’expliquer sur ses comptes offshore. Vient ensuite la tragédie d’une journaliste d’investigation et blogueuse maltaise assassinée en octobre 2017 pour son article critiquant son gouvernement, après avoir reçu des menaces de mort. Ce crime suggère qu’en cette nouvelle ère du journalisme, les menaces et attaques à l’encontre des journalistes ne serait qu’en train d‘augmenter. ![]() L’Union Européenne envisage d’évaluer ses propres membres, pour déterminer si certains devraient se trouver sur sa liste noire des paradis fiscaux. En décembre de l’année dernière, l’UE a dressé une liste noire des pays et territoires dont la législation fiscale et les pratiques sont dites ne pas être en accord avec les standards européens. Celle-ci comportait initialement dix-sept juridictions. Elle n’en contient aujourd’hui plus que six. Elle a été établie suite à une procédure d’évaluation au niveau mondial, en excluant les vingt-huit Etats membres de l’UE. Pourtant, des législateurs et ONG réclamaient aussi une prise en compte de ceux ci. Selon eux, certains pays tels que Malte ou l’Irlande par exemple, devraient être, du fait de leur politique fiscale, considérés comme des paradis fiscaux. La récemment élue présidence du Conseil de l’Union Européenne autrichienne, revoit aujourd’hui la mission du groupe du Code de Conduite sur la Fiscalité des Entreprises qui a mené à l’établissement de cette liste, et met régulièrement à jour cette dernière. Ce jalonnement de l’Union Européenne pour dresser une liste noire des paradis fiscaux est survenu après des révélations d’évasions fiscale très largement répandues, que des sociétés et riches individus avaient mis en place pour faire réduire au maximum leurs impôts. Sous la ligne directive de l’UE, les juridictions pointées du doigts par la liste doivent faire leurs preuves. Elles devront justifier de ne pas avoir de politiques fiscales avantageuses, qui pourraient être perçues comme menaçantes, déloyales. De plus, ces pays et territoires doivent démontrer qu’ils ne simplifient pas l’établissement de sociétés et comptes offshore dans le but d’attirer les profits engendrés à l’étranger. Pour des modifications de la législation fiscale européenne, il faut que la totalité des Etats membres soutiennent les mesures. Aujourd’hui, seules six juridictions figurent sur la liste noire des paradis fiscaux de l’Union Européenne. Elles sont la Namibie, l’Etat des Samoa et les Territoires des Samoa américaines, Trinidad et Tobago, Guam et les Iles Vierges Américaines. Il n’y a à l’heure actuelle pas vraiment de sanctions majeures prévues à l’encontre de ces juridictions blacklistées par l’Union Européennes. Ces sanctions sont plus d’ordre morales, en endommageant leur réputation, mais aussi en établissant des contrôles plus strictes quant aux transactions financières faites avec l’UE. ![]() Le paradis fiscal le plus célèbre au monde. Pour les pays dans le milieu des paradis fiscaux, c’est une course vers qui aura le taux d’imposition sur les sociétés le plus bas. L’impôt sur les entreprises à Singapour est de 17 pour cent, 10 pour cent pour Gibraltar et les Iles Cayman se vantent de leur taxation nulle (bien que l’on sait tous que cela dépasse légèrement les 10 pour cent à l’arrivée). Mais personne ne remet en cause l’Irlande et sa législation fiscale, complexe et opaque, avantageuse pour les entreprises qui cherchent à fuir (légalement) les services fiscaux de leur pays. Un dossier d’économistes de l’Université de Berkeley, de Californie et du Danemark révèle que les multinationales ont transféré en 2015 en Irlande 106 milliards de dollars, ce qui en fait le plus important paradis fiscal au monde pour les entreprises. Cela représente plus que le montant de l’évasion fiscale placé aux îles Caraïbes, à Singapour ou en Suisse. Ce sont des bénéfices engendrés ailleurs qui sont ensuite déplacés vers l’Irlande à des fins d'optimisation fiscales. Depuis les Paradise Papers de 2017, qui ont révélé comment les entreprises et riches individus cachaient leur argent à l’étranger pour échapper aux taxes, les universitaires économistes ont essayé de mettre en oeuvre une méthode pour mieux comprendre l’impact des paradis fiscaux à l'échelle de l'économie d'un pays. Ils ont commencé en faisant des comparaisons entre des profits engendrés dans un un pays avec l’importance de l’activité de l’entreprise. Si il y a beaucoup de profits mais peu d’activité, alors cela voudrait dire que quelque chose se passe. C’est le cas de l’Irlande. L’équipe de chercheurs s’est ensuite penchée sur le taux de profit des industries étrangères dans chaque pays sur l’année 2015 et a comparé la rentabilité du secteur de la firme avec chaque secteur local économique. Quand une grande opposition apparaît, cela signifie qu’il y a transfert de profits. La plupart des entreprises étrangères dans des non-paradis fiscaux avaient un taux de bénéfice de 30 à 50 pour cent, les rendant moins rentables que les secteurs locaux. Pour l’Irlande le taux de bénéfice était plutôt de 800 pour cent, les rendant alors beaucoup plus rentables que le secteur local. Mais que se trouve dans le panier fiscal irlandais ? Les nouveaux arrivants commencent avec 12,5 pour cent d’impôt sur les sociétés et certains peuvent même réduire ce taux en signant des compromis avec le gouvernement irlandais. Le pays profite aussi d’une stratégie de “prix de transfert”, les profits des entreprises sont transférés depuis des filiales où l’impôt est fort vers une juridiction où il l’est moins. En 2014 la multinationale Apple a par exemple employé cette méthode pour baisser son taux d'imposition à 3,7 pour cent sur ses 31 milliards de dollars de chiffre d’affaire. L’Irlande est le paradis fiscal le plus important et les Etats-Unis, le plus gros fugitif fiscal. Le pays a perçu plus de 277 milliards de dollars d’IDE ces vingt dernières années, cela représente plus que la Chine, l’Inde, la Russie et le Brésil réunis. Il s’y trouve plus de 700 compagnies américaines qui embauches plus de 100, 000 personnes. Qu’est ce que ces pertes sur les impôts signifient pour le gouvernement américain ? Selon des chercheurs, ce sont les plus petites entreprises qui payent le prix fort. Les multinationales ont les ressources et l’expérience nécessaire pour transférer leurs capitaux à l’étranger, contrairement aux PME qui se retrouvent à devoir payer le plus d’impôts. ![]() Les comptes offshore de l'entreprise minière Glencore La plus grande compagnie minière au monde, Glencore, a lancé une directive contre Chris Jordans, le commissaire aux comptes australien, pour le forcer à lui retourner des documents qu’elle déclare avoir été obtenus illégalement dans la fuite des Paradise Papers l’année dernière. La multinationale basée en Suisse poursuit en justice le commissaire ATO (Austrialian Taxation Office) ainsi que deux de ses collègues. Son but est d’empêcher le commissaire de faire usage des documents récupérés en 2017 dans les Paradise Papers, pour éviter toute poursuite en matière de taxation à son encontre. La société assure que les documents concernés, fuités depuis l’entreprise fiscaliste bermudienne Appleby, sont sujets à des privilèges professionnels légaux et ainsi Chris jordan n’aurait pas le droit de s’en servir. Le commissaire aux comptes a été sollicité par l’entreprise pour retourner les fichiers mais il n’a pas coopéré. Glencore espère que l’action de la Cour va lui être favorable, supprimant le droit à l’ATO de faire usage de ces documents obtenus sans le consentement de la multinationale concernée. “Elle a entamé une procédure à la Haute Cour australienne contre le ATO pour retrouver ses documents confidentiels, obtenus illégalement” défend un porte-parole de l’entreprise anglo-suisse. Mais elle lance aussi une procédure en justice à l’encontre du commissaire en personne pour l'utilisation ces documents. “La décision d’entamer une procédure fait suite à de nombreuses occasions au cours desquelles Glencore a sollicité l’ATO pour retrouver ses documents” La firme se défend d’avoir comme tout le monde droit à chercher les conseils juridiques de ses avocats. Les Paradise Papers était une fuite de 13,4 millions de documents de deux fournisseurs de services offshore, enregistrant des sociétés dans dix-neuf paradis fiscaux. Les fichiers du cabinet fiscaliste panaméen Mossack Fonseca ont été obtenus par un journal allemand, et partagé par le Consortium International des Journalistes d’Investigation ainsi qu’à l’aide de nombreux journaux comme Le Monde, The Guardian … Etaient impliqués dans ces révélations de documents de comptes bancaires et de sociétés offshore quelques unes des plus importantes multinationales et des plus riches personnalités au monde. Ainsi, Glencore a été pointé du doigt pour avoir prêté des dizaines de millions de dollars à un milliardaire israélien pour avoir réussi à faire passer un accord minier controversé dans la République Démocratique du Congo. L’ATO est certain de ne pas seulement avoir le droit mais de devoir utiliser des informations obtenues par les Paradise Paper et par les Panama Papers. Selon l’institution, la firme aurait depuis au moins 1995 fait appel aux services de la firme de conseils fiscaux bermudienne Appleby, mais aussi au cabinet d’avocats fiscalistes hongkongais King & Wood Mallesons. ![]() Face aux sanctions américaines, le président russe Vladimir Poutine cherche à pousser les oligarques russes à ramener au pays l’argent détenu à l’étranger. Début octobre, Alexei Kudrin, à la tête de la chambre des comptes russe décrit les sanctions économiques américaines comme une sérieuse entrave à la croissance du pays. Elles pourraient même engendrer une récession économique prochainement. Si les relations entre la Russie et l’Occident se détériorent de plus en plus, menant au rapatriement de certains capitaux russes exportés depuis le début des années 1990, Poutine n’a pas peur de faire appliquer des politiques protectionnistes toujours plus grandes. Le capital de ces comptes offshore est évalué à environ un billion de dollars, un chiffre trois fois supérieur aux capitaux officiellement déclarés. La richesse détenue à l’étranger représenterait autant que ce que toute la population russe détient actuellement en Russie. Essayer de ramener l’argent au pays, est l’un des plus anciens projets les moins réussis du président Vladimir Poutine. Il avait déjà appelé en 2002 les hommes d’affaires russes à rapatrier leurs capitaux extra territoriaux, justifiant d’une menace des gouvernements occidentaux. Il ne fut pas écouté pendant des années - les gouvernements des pays de l’Ouest accueillaient à bras ouverts l’arrivée de capitaux russe. Mais Poutine et son gouvernement n’ont pas baissé les bras pour autant. Entre les années 2015 et 2016, des mesures ont été prises, offrant aux entités russes offshore la possibilité de ramener l’argent en Russie ou de déclarer les capitaux détenus à l’étranger, en les exonérant de taxes. L’argent rapatrié a été en quantité nettement négligeable. Cette année, le gouvernement a ravivé l'amnistie en ajoutant des carottes. Jusqu’en mars 2019, ceux fermant leur société offshore peuvent ramener leurs ressources en Russie avec exonération de taxes, et se voient offrir la garantie de non enquête sur leurs précédents montages d’évasion fiscale. De plus, la Russie établi deux zones économiques offshore insulaires; territoires l’un le plus à l’ouest, l’autre le plus à l’est, se rapprochant ainsi des grandes villes stratégiques. Ainsi, ces zones offshore offrent des avantages fiscaux aux sociétés s’y implantant, ce que recherchent les russes qui s’expatrient. Au même moment, le médiateur des affaires du président russe Boris Titov mène une campagne pour rassurer les russes expatriés craignant des représailles du pays. Il leur promet d’effacer leur nom d’une soit disant liste noire si ils rentrent. La mesure peine à démarrer, sur une liste de 40 personnalités, seules quatre ont bien voulu se rapatrier. Ils ne sont même pas sûr d’être hors de poursuites judiciaires. Poutine espère que les prochaines hostilités avec l’Occident ne laissera pas d’autre option aux riches russes que de rapatrier leurs capitaux en Russie. |